Qui sommes nous ?
Coaching:L’intégrale est proposé par Elisabeth Grimaldi d’Esdra
coach certifiée pour
Coaching:L'intégrale est une entité de Formadi Conseil, cabinet référent dans l'accompagnement des dirigeants depuis plus de 20 ans. Notre
expérience nous a permis de développer une expertise unique dans la transformation des leaders.
Nous accompagnons les dirigeants et cadres supérieurs dans leur développement personnel et professionnel en créant un espace privilégié de réflexion et d'action.
Notre objectif : vous aider à révéler votre plein potentiel et à naviguer avec aisance dans la complexité du leadership contemporain.
L'authenticité, l'excellence et l'engagement guident chacune de nos interventions. Nous croyons fermement qu'un leadership conscient et éclairé peut transformer positivement non seulement l'individu, mais aussi l'organisation tout entière.
Notre esprit
Simplicité choisie
Nous privilégions la sobriété, la qualité et la profondeur. Chaque échange va à l'essentiel, en créant un environnement propice à l'introspection et au développement personnel.
Humilité & Excellence
Nous rejetons la posture du "gourou" au profit d'une relation équilibrée. Notre expertise s'exprime dans la qualité de notre écoute et la pertinence de nos interventions, toujours au service de votre développement.
Confidentialité Absolue
Identification et libération des blocages inconscients qui limitent votre potentiel et votre efficacité au quotidien.
Authenticité & Empathie
Nous cultivons une relation vraie et profonde, basée sur une compréhension sincère de vos enjeux personnels et professionnels, créant ainsi un espace où la transformation devient possible.
Entretien avec Elisabeth Grimaldi d'Esdra
Le coaching en quelques mots
Antonia : Élisabeth, vous accompagnez depuis vingt ans des dirigeants. C'est quoi, au fond, le coaching pour vous ?
Élisabeth : C'est un art de l'écoute et de la révélation. Ce n'est ni du conseil, ni de la psychologie, ni de la formation. C'est un espace où quelqu'un vient pour mieux se comprendre, décider, changer. Mais sans y être poussé. On n'impose rien, on éclaire.
Antonia : Pourquoi un dirigeant aurait besoin d'un coach ? Ce sont des gens puissants, non ?
Élisabeth : Justement. Le pouvoir isole. Quand on décide seul, quand tout le monde vous regarde, à qui parler vraiment ? Beaucoup de dirigeants vivent avec un doute intérieur qu'ils n'ont jamais nommé. Et un jour, ça déborde : fatigue, perte de sens, conflits, ou juste ce silence trop lourd. Le coaching, c'est l'espace où cette parole peut exister sans enjeu.
Antonia : Comment se passe un début de coaching ? On fait quoi, concrètement ?
Élisabeth : On ne plonge pas dans l'action tout de suite. Je commence par écouter le récit. Je demande : "Qu'est-ce qui vous amène ?" Et on explore. Les faits, les ressentis, les tensions. Puis on construit un cadre de travail. Un cycle. Douze à quinze séances. C'est un vrai chemin, pas une conversation flottante.
Antonia : Est-ce que c'est toujours utile ? Est-ce qu'on change vraiment ?
Élisabeth : Si on joue le jeu, oui. Mais ce n'est pas magique. Le coaching ne "change" pas quelqu'un. Il le rend plus conscient, plus libre. Et c'est souvent cela qui change tout. Quand on retrouve l'axe en soi, la décision devient plus claire. Le lien aux autres devient plus vrai. Ce n'est pas spectaculaire, c'est juste profondément juste.
Antonia : Il y a des moments difficiles ?
Élisabeth : Bien sûr. Quand on regarde en face ce qu'on fuyait depuis des années. Quand on découvre une faille ou une croyance qui nous tenait. Mais c'est toujours fait dans un cadre sécurisé. On avance ensemble. Je suis à la fois ferme et bienveillante. Et surtout, je ne laisse jamais quelqu'un seul avec ses débats.
Antonia : Et si on n'a pas de "problème" évident ? Est-ce que ça vaut la peine quand même ?
Élisabeth : Oui, souvent ce sont les plus intéressants. Ceux qui vont bien, mais sentent un léger déplacement intérieur. Une envie de mieux habiter leur rôle. De ne plus répéter. De retrouver une clarté. Ce que j'appelle les "basculeurs calmes". Ceux-là gagnent une puissance douce incroyable.
Antonia : Vous utilisez des outils, des méthodes précises ?
Élisabeth : Oui, j'ai une structure d'accompagnement en treize étapes. Mais ce n'est jamais figé. J'écoute ce qui émerge. Le cadre est ferme, mais vivant. Je ne cherche pas à appliquer une recette, je cherche la justesse.
Antonia : Et à la fin, on devient quoi ? Une meilleure version de soi ?
Élisabeth : Non. On devient soi, tout simplement. Moins écartelé. Moins surjoué. Plus vivant. Parfois, c'est discret. Parfois, c'est une mue complète. Mais ce que je vois toujours, c'est quelqu'un qui tient debout autrement. Et qui, souvent, inspire les autres sans même chercher à le faire.
Antonia : Qu'est-ce qui vous touche le plus dans ce métier ?
Élisabeth : Le moment où l'autre se met à respirer autrement. Ce souffle-là, je le reconnais. C'est le signe qu'on a touché quelque chose de vrai. Pas un résultat, pas un exploit. Juste une vérité qu'on avait oubliée.
